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PUTIN: "LA NUOVA NATO SAREBBE UN NUOVO MURO DI BERLINO"
Intervista del neopremier russo a Le Monde in occasione della sua visita all'Eliseo



La version intégrale de l'interview - Le monde 30 may

 

Le Monde: Cette visite en France est la première que vous effectuez à l'étranger en tant que premier ministre. Votre dîner en tête-à-tête avec Nicolas Sarkozy révèle une ambiguïté : qui dirige la politique étrangère, vous ou Dmitri Medvedev ? V. Puotine: Il n'y aucune ambiguïté. Nous avons fait connaissance avec M. Sarkozy à l'époque où j'étais encore président. Des liens d'amitié se sont noués. Quand la question de mon avenir s'est posée, il m'a demandé ce que j'allais faire. Je lui ai répondu que je n'avais pas encore décidé. Il m'a dit alors : dans tes nouvelles attributions, promets-moi que ta première visite à l'étranger sera à Paris. C'est chose faite. Le président m'a parlé des questions de défense et de politique étrangère. L'humble serviteur que je suis s'occupe avant tout des questions économiques et sociales. En tant que membre du Conseil de sécurité de la Russie, je suis aussi concerné par les questions abordées avec le président français. Quant à la répartition des pouvoirs en Russie, le président a sans conteste le dernier mot. Et le président, aujourd'hui, c'est M. Medvedev. Vous avez rencontré Jacques Chirac vendredi matin. Quel était le but de cette rencontre ? Pas de but particulier. Nous avons travaillé ensemble de nombreuses années. Il a un rapport très chaleureux à la Russie. Il la connaît en profondeur. Je partage ses vues : les relations entre la Russie et l'Europe, la Russie et la France, doivent peser sur la scène internationale. Jacques est aussi un homme très agréable, un interlocuteur brillant, avec des connaissances encyclopédiques, je le dis sans exagérer. A l'époque où nous travaillions dans le cadre du G8, j'avais déjà constaté qu'il se trouvait au centre de l'attention générale. Il a toujours un point de vue argumenté sur les questions de civilisation et les sujets d'actualité. Comme il a beaucoup fait pour les relations entre nos deux pays, le président Medvedev a décidé de lui décerner le prix d'Etat de la Fédération de Russie. Nous espérons qu'il nous fera l'honneur d'une visite au Kremlin lors de la fête nationale russe, le 12 juin, et que le président pourra lui remettre son prix. Le pouvoir russe actuel a deux visages, est-ce une solution transitoire, ou souhaitez-vous que le premier ministre devienne l'équivalent d'un chancelier allemand ? La Russie est une république présidentielle. Nous ne modifierons pas le rôle clé du chef de l'Etat dans le système politique du pays. Le fait que je dirige le gouvernement est une curiosité dans notre histoire politique. Mais l'essentiel est ailleurs : je dirige en même temps un parti qui occupe un rôle de premier plan dans la vie politique du pays et qui a une majorité stable au Parlement. C'est un signe incontestable qu'en Russie, nous sommes attachés au système multipartite et à une valorisation du rôle du Parlement. C'est ça, le vrai message politique. En Russie on dit que M. Medvedev et vous êtes au pouvoir pour vingt ans. Dans quelles circonstances pourriez-vous quitter vos fonctions ? [Jeudi soir], Nicolas [Sarkozy] m'a parlé de ses plans de modernisation de la France. Il est très passionné et sincère, il veut changer les choses dans le pays, pour le bien des Français. Evidemment, il n'y aura pas de changements positifs à court terme, mais certaines décisions doivent porter leurs fruits dans quelques années. Tout cela suscite des débats dans la société. La Russie est dans l'obligation de se moderniser dans plusieurs domaines. D'abord en économie, où il nous faut privilégier l'innovation. Nous en discutons activement. Les premiers résultats se font sentir, d'ailleurs. Il faut aussi changer le système de rémunération dans le secteur public, moderniser notre système de retraites en garantissant à nos concitoyens une vieillesse et des revenus décents. La pension de retraite doit davantage correspondre à ce qu'on touche au long de la vie. Il y a aussi l'agriculture. La Russie fait face à de nombreux défis. Nous sommes décidés à agir de façon parfaitement honnête vis-à-vis de nos concitoyens, sans s'occuper de politique politicienne. Si nous y parvenons, l'organisation du pouvoir au plus ...


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